Robert Abitbol, qui vient de tirer sa révérence après avoir dirigé la Communauté sépharade unifiée du Québec (CSUQ) pendant une vingtaine d’années, a été l’initiateur et le principal concepteur d’une manifestation culturelle dont la popularité et le succès n’ont cessé de croître depuis sa première édition, en 2005: le Festival du Cinéma Israélien de Montréal (FCIM).

Grâce au leadership et à la détermination inébranlable de Robert Abitbol, cet événement cinématographique, organisé par la CSUQ, mettant à l’honneur le cinéma israélien est parvenu, année après année, à surmonter d’énormes défis, particulièrement au niveau financier.

Pour assurer une pérennité à ce très beau projet culturel et communautaire, Robert Abitbol s’est entouré de quatre bénévoles remarquables et très dévoués qui  composent le Comité organisateur et de programmation du FCIM: Dolly Mergui, Présidente du FCIM et responsable du volet financement, Maurice Chalom, Gérard et Chantal Buzaglo.

Il ne reste qu’à souhaiter que la promotion et le rayonnement du cinéma israélien à Montréal soient aussi un objectif prioritaire pour le successeur de Robert Abitbol à la tête de la CSUQ.

La 11ème édition du FCIM aura lieu du 25 mai au 5 juin prochains au Cinéma Guzzo Méga-Plex-Sphèretec 14 à Ville Saint-Laurent.

Au programme de l’édition 2016 du FCIM: 21 films -longs métrages, documentaires et courts métrages- sous-titrés en français et en anglais.

“Le FCIM est une occasion unique pour les cinéphiles montréalais, francophones ou anglophones, de  découvrir l’excellence du cinéma israélien d’aujourd’hui. Ce n’est pas seulement le cinéma israélien qui est mis en valeur, mais aussi l’audiovisuel israélien en général, puisque la programmation de cette 11ème édition du FCIM confère une place significative aux documentaires, notamment à ceux réalisés par la prestigieuse École de Ma’aleh de télévision, de cinéma et des arts de Jérusalem, véritable pépinière des artisans de la relève du 7ème Art israélien”, explique Maurice Chalom.

Les membres du Comité de programmation du FCIM ont sélectionné la “crème de la crème” des productions cinématographiques israéliennes de 2015, précise Maurice Chalom.

“Cette année, le FCIM propose une sélection de films universels, contemporains et sans concession qui présente, avec audace, la richesse et la diversité d’un cinéma israélien porteur d’identité, de sensations et d’émotions fortes. Un cinéma qui reflète les aspirations, les rêves et les angoisses que traverse la société israélienne d’aujourd’hui. Cette année, on présentera au public montréalais plus de films intimistes et introspectifs. Des histoires individuelles qui s’entrelacent avec la grande Histoire d’Israël et des problématiques politiques et sociales qui taraudent les Israéliens.”

Le FCIM se veut une manifestation qui enrichit le spectateur grâce à l’apport du grand génie créateur israélien.

“Nous allons présenter de nouveau cette année des films d’une très grande qualité mettant de l’avant la diversité et la richesse de création du cinéma israélien de la deuxième décade du XXIe siècle. Plusieurs des films qui seront à l’affiche ont été primés dernièrement dans de prestigieux Festivals de cinéma internationaux. Le principal objectif du FCIM est de montrer Israël sous son vrai visage, un pays hétéroclite et profondément humain confronté à de nombreux défis: sociaux, sécuritaires, identitaires, politiques… Aujourd’hui, des jeunes cinéastes israéliens posent un regard iconoclaste, et souvent décapant, sur leur société à travers des œuvres puissantes qui nous incitent à la réflexion, à l’échange et au partage”, explique Dolly Mergui, Présidente de la 11ème édition du FCIM

Le nouveau film choc du célèbre réalisateur israélien Amos Gitaï, Le dernier jour d’Yitzhak Rabin, ouvrira officiellement le FCIM le 25 mai prochain.

Plusieurs excellents films fort attendus seront aussi à l’affiche.

Notamment, Sabena, du réalisateur Rami Sa’ar.

Ce film retrace l’histoire haletante d’un détournement d’avion spectaculaire perpétré par des terroristes de l’organisation palestinienne Septembre noir qui le 8 mai 1972 prirent d’assaut le vol Sabena 571 à destination de Tel-Aviv.

Un autre film marquant du FCIM 2016: Partner with the Enemy de Duki Dror. Ce documentaire relate l’histoire de deux femmes, une Israélienne et une Palestinienne, qui s’associent pour développer un partenariat d’affaires…

Une histoire d’amour et de ténèbres, un film inspiré du livre autobiographique du grand écrivain israélien Amos Oz, clôturera le 5 juin le FCIM 2016.

En collaboration avec le FCIM, la Fondation de Jérusalem du Canada attribuera encore une fois cette année, lors de la soirée d’ouverture du FCIM, le Prix du Film d’étudiants de Jérusalem à deux jeunes étudiants en cinéma israéliens.

Ce Prix a pour but de récompenser et faire connaître les œuvres des institutions académiques israéliennes spécialisées dans les domaines des communications, des arts, du cinéma et de la télévision.

On peut consulter la programmation détaillée, les horaires, les tarifs et les forfaits du 11ème FCIM sur le site web de cet événement: www.fcim.ca.